lundi 7 juillet 2014

Hess II a détecté son premier pulsar !

Tout d'abord, qu'est-ce qu'un pulsar ? Un pulsar est une étoile à neutron en rotation très rapide sur elle-même qui émet des impulsions radio avec une période constante comprise entre 1 milliseconde et quelques secondes.

Installé en Namibie, Hess II a détecté son premier rayon gama en provenance du pulsar Vela, situé a environ 1000 années lumière de la Terre. Les rayons gama proviennent de plusieurs sources : les trous noirs supermassifs, les supernovæ, les étoiles doubles, les amas de galaxie et les pulsars. Ils jouent le rôle accélérateur de particules cosmique (ions, électrons...). Ces particules acquièrent une très grande énergie, révélée par la présence de rayons gama. Une fois dans l'atmosphère, ces rayons émettent un flash bleu que les télescopes, tel que Hess II, peuvent détecter. Aujourd'hui, plus de 2000 pulsars ont été recensé grâce aux ondes radio. Les télescopes spatiaux n'ont pu mettre en évidence l’émission de rayon gama qu'en provenance de 130 pulsars et seulement 2 grâce à des télescopes terrestres : le pulsar de Vela et le pulsar du Crabe. Vela met 89 milliseconde pour faire un tour complet.

Hess II est composé de 5 télescopes de tailles différentes. Le plus gros a un miroir de 28 mètres de diamètre. C'est le plus grand observatoire gama jamais construit.


Voici une image de Hess II :




mercredi 18 juin 2014

Les vents solaires

Pourquoi les astronautes voient-ils parfois des éclairs lumineux qui n'existent pas ? Parce qu'ils sont un peu trop haut et que le champ magnétique terrestre les protège moins bien. Comme l'explique cet épisode des Clés de l'Univers, une série diffusée sur Discovery Channel, ce bouclier nous préserve du vent solaire et de ses particules énergétiques. En permanence, le Soleil souffle dans l'espace d'énormes quantités de matières, plus précisément des ions et des électrons, formant un plasma. C'est le vent solaire. On estime cette perte à un million de tonnes par seconde ! Mais lors d'éruptions à la surface du Soleil, le vent solaire est bien plus denses et est éjecté en pouvant atteindre les planètes, qui reçoivent alors un déluge de particules énergétiques. Nous n'avons pas conscience de cette météo solaire car la Terre est protégée par un bouclier : son champ magnétique. Les astronautes, eux, peuvent être touchés. Ces électrons ou ces ions traversent parfois, par exemple, leur rétine, créant dans le champ de vision des taches lumineuses.


 

vendredi 2 mai 2014

Stardust aurait ramené des poussières interstellaires

Stardust, en français, poussière d'étoile, est une mission interplanétaire de la NASA lancée en 1999. Pendant 200 jours, répartis sur deux périodes entre 2000 et 2002, Stardust a tenté de collecter des poussières interstellaires. Pour cela, Stardust est équipé de plusieurs blocs d'aérogel pour pouvoir piégé les poussières interstellaires. En 2006 la sonde est revenue sur Terre et une longue phase de recherche a débuté mobilisant 30.000 internautes pour repérer ces poussières piégées dans l’aérogel. A l'occasion de la Lunar and Planetary ConferenceLa Lunar and Planetary Conference (LPSC), parrainé conjointement par le Lunar and Planetary Institute (LPI) et la NASA Johnson Space Center (JSC), rassemble des spécialistes internationaux en pétrologie, en géochimie, en géophysique, en géologie et en astronomie pour présenter les derniers résultats de recherche en science planétaire . Depuis ses débuts en 1970, le LPSC a été un point focal important pour la recherche en science planétaire, avec plus de 1700 scientifiques planétaires et étudiants qui viennent de partout dans le monde. Source : Wikipedia 2014, des chercheurs ont annoncés qu'ils pensaient avoir trouvé 7 candidats sérieux. Ces poussières proviennent de la sonde Wild 2. Il reste encore à extraire ces poussières et à en faire l’analyse, ce qui va demander beaucoup de travail. Selon les chercheurs, l’absence de nouveaux projets pour collecter d’autres poussières interstellaires contemporaines, le picogramme (10ˉ¹² g) de matière ramenée par Stardust va être le seul objet d’étude utilisable pendant au moins deux décennies et peut-être plus.

Voici la comète Wild 2 lors de son survol par Stardust :

Et voici les blocs d'aérogel sur Starbust :



dimanche 20 avril 2014

Kepler-186f, une exoplanète qui pourrait abriter la vie

La Nasa vient d'annoncer la découverte d’une exoplanète d'une taille comparable à la Terre par le télescope Kepler. Son orbite est dans une zone habitable par rapport à son étoile (une naine rouge) et donc est susceptible d’abriter de l’eau à l’état liquide. L'étape est importante, mais l'événement ne surprend pas les spécialistes des exoplanètes. L’existence de ce type de planètes similaires à la Terre ne faisait plus de doute depuis que des modèles avaient prédit l’existence de milliards de planètes semblables dans la seule Voie lactée. Kepler-186f  fait partie d’un système planétaire à plusieurs planètes (cinq détectées) tournant autour de l’étoile Kepler-186, située à quelque 500 années-lumière dans la constellation du Cygne. Elle est environ 10% plus volumineuse que la Terre.

Voici une image qui présente Kepler-186f à côté de la Terre :


Et voici la Terre et Kepler-186f dans leurs systèmes respectifs :






   





mardi 25 février 2014

Un astéroïde s'écrase sur la Lune

Aujourd'hui, un espagnol a observé un phénomène astronomique rare : un astéroïde a frappé la lune à 60.000 km/h. L'astéroïde faisait entre 60 centimètres et 1.40 mètres et pesait 400 kilos. Une masse aussi compacte fait forcément un gros choc.

Voici la vidéo de l'astéroïde s'écrasant sur la Lune :  

Cette scène a été observé par José Maria Madiedo, enseignant à l'université espagnole de Huelva. Ce jour là, il observait dans 2 télescopes spécialisé pour ce genre d’événements lunaires, MIDASMoon Impacts Detection and Analysis System ( systeme de detection et d'analyse des impacts lunaires ), basés au sud de l'Espagne. Quand il frappa la Lune, il y creusa un cratère de 40 mètres de diamètre et dégage une chaleur intense, source du flash observé depuis la Terre. La puissance de cette explosion équivaut a une explosion de 15 tonnes de TNT. Si cet astéroïde était venu s'écraser sur la Terre, il n'aurait fait aucun dégâts car la Terre a une atmosphère ou les astéroïdes de petite taille se consument avant d'arriver sur Terre. Par exemple, la météorite qui a explosé au-dessus de la ville russe de Tcheliabinsk mesurait une vingtaine de mettre de diamètre pour un poids de 13.000 tonnes et une petite partie seulement de sa masse initiale est parvenue jusqu'à la surface de la Terre. Comme la Lune n'a pas d'atmosphère, elle est régulièrement frappée par des astéroïdes de plus ou moins grande taille qui forment de plus ou moins grands cratères.

Voici une image qui montre les crash lunaire depuis 2005 :
Il y a environ 300 petits impact lunaire.