samedi 6 juin 2015

La comète Tchouri née d'un collision

La comète 67P/Tchourioumov-Guérassimenko, qui est observé par Rosetta, serait née d'une collision. Tout d'abord, voici une vidéo retraçant le parcours de Rosetta et Philae :

Futura espace, Euronews

La sonde européenne nous a montré que l’aspect de la comètes était un peu étrange. En effet la structure de cette comète forme deux corps distinct sphérique mais il ne forme qu'une comète composée de deux lobes. Les astrophysiciens cherchent donc à comprendre d’où peut bien venir cette structure. Trouver son origine permettra non seulement de mieux comprendre comment se sont formées les comètes mais également les planètes. Deux astrophysiciens,  Martin Jutzi, de l’université de Bern, en Suisse, et Erik Asphaug, de l’Arizona State University, aux États-Unis, viennent justement de publier dans Science un article  accompagné de résultats de simulations numériques en 3D dans lequel une explication est donnée concernant la forme de la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko, aussi appelée Tchouri.


Dans leurs travaux, les deux chercheurs ont expérimenté plusieurs simulations selon plusieurs paramètres comme la composition des corps, la forme, et la taille. Comme le montre la vidéo ci-dessus réalisées à partir d’une simulation, les deux corps entrent d’abord en collision, se mélangent partiellement avant de se séparer puis de tourner l’un autour de l’autre. Ils fusionnent ensuite en donnant la fameuse structure composée de deux lobes. L’objet le plus petit est ralenti puis capturé par le champ de gravité du plus grand. Le processus complet prend moins d’une journée.

dimanche 14 décembre 2014

Vidéo : Le calendrier de l'Europe spatial




Cette vidéo aborde le sujet des projets des 50 années suivantes pour l'Europe spatial. Les principaux thèmes sont :

-La politique et l'argent

-Ariane 6 : leader sur le marché des lanceurs, mais pour combien de temps ?

-Destination Mars

dimanche 5 octobre 2014

Rosetta : l'atterrissage de Philae se précise

Pour voir un autre article sur Rosetta : cliquez ici

L'ESA a programmé l’atterrissage de Philae sur la comète Churyumov-Gerasimenko le 12 novembre. Le site visé par Philae sera le point J sur la carte ci-dessous. Le choix du site et le plan de vol seront confirmés le 14 octobre lors d'une revue d’aptitude aux opérations de l’atterrisseur en s'appuyant sur les dernières données que nous a fourni Rosetta. En fonction des caractéristiques des deux sites envisagés, il a fallu déterminer la bonne trajectoire, car Philae ne dispose pas de système de propulsion qui pourrait le guidé. Il sera largué de la sonde Rosetta par un système de ressort qui lui donnera une impulsion, de sorte qu’il tomberai comme une pierre sans pouvoir le contrôler. Cela explique également pourquoi le point d'atterrissage ne peut se prévoir que dans un espace de quelques centaines de mètres.
Voici une image de la comète avec le point J, là ou devrait atterrir Philae :
 
© Esa, Rosetta, Navcam
Et  voici un gros plan sur le point J :
© Esa/Rosetta/MPS for OSIRIS Team MPS/UPD/LAM/IAA/SSO/INTA/UPM/DASP/IDA

vendredi 29 août 2014

La NASA approuve la construction du SLS

La NASA vient d'annoncer que son programme de lanceur lourd, le Space Launch System, a passé un examen minutieux avec succès et est désormais entré dans sa phase de développement. Le SLS prendra la suite de la navette spatiale pour les vols habités américains, et servira à plus long terme à l'envoi d'astronautes sur la planète Mars.

Le SLS en chiffres : 

  • Le SLS fera 110 mètres de long pour sa version la plus puissante.
  • Elle pourra transporter 143 tonnes de charges utiles.
  • Le lanceur seul pèsera environ 3000 tonnes.
  • Le corps centrale fera 8.3 mètres de diamètre.
  • La poussée au décollage sera de 4200 tonnes. (≈34 Boeing 747)
  • Seul inconvénients, le coût du projet est estimé a 35 milliards de dollars américains.


Enfin voici une vue d'artiste du SLS :


Et une comparaison du SLS à d'autres lanceurs : 




dimanche 24 août 2014

ExoLance : envoyer un missile sur Mars

Des anciens employés de la Nasa et de la Derpa, appartenant à l'association Explore Mars souhaiterait que des méthodes plus directes soient envisagées pour trouver de la vie sur Mars.
La mission consiste à envoyer plusieurs "missiles" pouvant examiner les profondeurs du sol martien. Rassurez-vous, il ne s'agit en aucun cas de bombarder d'éventuels martiens. Afin de financer leurs très sérieux projet, le groupe a lancé une campagne sur la plateforme Indiegogo qui doit leur permettre de récolter 250.000 $, une somme de départ pour pouvoir tester leurs prototypes sur Terre. Certes, Curiosity est conçu pour analyser la roche martienne, mais il ne peut pas faire des trous de plus de 5 cm, tandis que ExoLance est capable de faire des trous de plus de 5 mètres.



La partie basse des sondes (payload section) prévue pour s'enfoncer dans le sol disposerait d'outils pour analyser la chimie des sols et détecter l'éventuelle présence de micro-organismes. Un système de transmission des données intégré au corps du missile (communication section) et une antenne (antenna) dépassant du sol permettraient de transmettre les données à la Terre.



Un système de lancement militaire serait parachuter sur Mars, et peu avant son atterrissage, lâcherai plusieurs sondes semblables à des missiles.